Toujours des données intéressantes dans les ateliers sur la pauvreté, le dérèglement climatique, des constats des acteurs sociaux et des actions bénévoles intéressantes.

Dans le symposium sur les migrants et réfugiés, nous avons travaillé avec la Slovaquie, la Suède, le Danemark, la Finlande et la Moldavie.

Beaucoup d’entretiens intéressants :
– avec la Finlande sur l’expérience de revenu universel,
– la Suède, on m’a fait part de la crise du  » modèle  » suédois,
– le Canada avec son Agence unique de protection sociale,
– l’Australie et son grand dérèglement climatique si rapide,
– l’Afrique et les menues aides accordées par l’Europe et les USA,
– l’Inde et la difficulté à évoquer la persistance de son essor démographique qui en fera bientôt le premier pays du monde.

Une séance de clôture avec un topo non négligeable sur le sort des homosexuels dans le monde, mais surtout un excellent speech de Hong Kong sur les vices et les vertus de la société numérique.

Ce fut un bon congrès mondial superbement organisé par la Corée, avec professionnalisme et gentillesse. 2542 participants de 73 pays.
Pas suffisamment de thèmes, à mon gré, sur l’égalité des femmes et la pauvreté des enfants.

Nous avons eu une esquisse de programme pour le congrès de 2018 qui se tiendra à Dublin lors de l’Assemblée Générale de l’ICSW.

J’ai la conviction de nouveau que le CFADS doit faire focus sur les bonnes pratiques nationales et étrangères en action sociale et travail social, la proximité de l’humain, le respect des cultures étrangères.
Ma vision globale enfin serait que ce n’est pas seulement la France qui ne se sent pas bien, mais bien l’Europe toute entière. J’ai trouvé d’autres continents plus optimistes malgré leurs éventuelles difficultés.

Dans les rues de Séoul, gentillesse, hyper propreté, des hommes et femmes très « coquets ».  Et pas de SDF…

Philippe Steck